1. |
Buzz
05:00
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Tout autour est flou et je deviens fou
Tout autour est flou et je deviens fou
Hey, les gars, c’est peut être pas une bonne idée!...
Parce que tout autour est flou et je deviens fou
Sans vouloir me soucier, trop souvent sans de vrais ennuis
Sans jamais vouloir sentir cette envie
Saisi et raidi, au moins avec eux, j’oublie les plis
Mon mépris; ceux qui me nient s’enfuit
Et j'y perds l'intérêt en vain
Mes sens deviennent plus lointains
Fuir comme tout ça ici,
Se sentir à moitié assouvi
Droitiste en tête, assoiffé d’un but
Quand je vois des gens qui semblent sans vue
Et entre quatre fers mes frères, reclus
Oublient que leurs paroles ne parlent plus
Tout autour est fou et pour moi, c’est doux
Tout autour est fou et pour moi, c’est doux
Et maintenant, les gars, je vous comprends mieux
Parce que tout autour est fou et pour moi, c’est doux
J’apprendrais la guit, espérant devenir bon
Mais la patience me prend de court et ça devient long
Saisi et raidi, le temps d’un buzz, j’oublie les plis
Mon mécontentement envers moi reste ici
Est-ce mieux de garder le silence
Faire preuve d’ignorance
Ou de montrer son absence
Même si on fait acte de présence
Gauchistes, bien sûr, bombardés de doutes
Qui me mêlent même si je me perds seul à toute
Tom, mon Tom, écoutes-toi et oublie
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2. |
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J’ai pas la certitude que je regarde du bon bord
Et l'impression d'être prêt à quitter le confort
Je revois un changement, le bruit ambiant me l’a fait savoir
L'avenir ne va ni rêver ni voir si demain, je pars
Je repousse le noir et j'y revois soudain les yeux
Qui me disaient "deviens ce que tu veux être ou encore mieux"
"Allez-file au loin, part en appart, bouge-toi donc le cul"
J'ai foutu le camp sans trop savoir c’était quoi le but
De virer autonome? Dès maintenant? Pour de vrai, décoller?
Le party me sied mais l'appart, c'est encore trop plate pour moi
Bye bye l’Est je reviendrai quand tu m’auras oublié
Je t’hais pas mais à soir, je veux voir ce qu’il y a de l’autre bord
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3. |
Mal de voyage
05:01
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Deux trois routes que je vois si bien
Du sable, la vallée; le BC qui se pointe au loin
Le trash des roches et une odeur de rien
Y’a pu rien qui sent rien quand tes rêves, c’est pu les tiens
Qu’est ce qu’on voit là? Une vallée sans fond
Le temps de m'y faire je regarde un peu plus loin mais sans raison
J’avais voulu partir, j’en avais de besoin
Mal de voyage, qui me force à pousser tout à demain
Ça sert à rien de revenir
Profite de la vue
Si l’Ouest t’effraie ou pire
Reviens quand de l’argent, t’en auras pu
C’est troublant, j'y vois plus trop clairement
Ça circule bien ici, les gens te parlent gentiment
On reste pourtant tellement différent
Une idéologie s'étoffe et fait tourner le vent
À bien y penser c'est même pas un mal
C'est juste le trou dans ma tête qui migre vers une autre morale
Je m’expatrie man, c’est toujours ma faute
Je chasse une partie de moi-même qui se prend pour une autre
Cet animal venu de nulle part,
Imaginaire; un vrai brouillard
Moi qui voulait juste revoir
Celle qui m'avait fait savoir
"Que ça sert à rien de partir;
Tu m'oublie pu
Si l’Est t’effraie ou pire
Lâche tes trips, c’est peut être pas ta vertu"
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4. |
Le Siclonès
09:08
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Silence, je me joue de tout
Je tue ceux qui m'effacent;
Qui portent regard, balayant les fables
Rêve éveillé; je pars sans crier gare
Je prends un recul, regardant de plus près
Voyant la bête qui m'effraie
L'approche prouve la distance offrant
Le peu de sens qui meurt au rapprochement
Siclonès, donne-moi un signe
Arrête-moi car je crois te juger sans en être digne
Crois-tu être honnête, ne pouvant parler et rire?
Ou souffrir le vide, n'en voyant que le pire?
Tu ne le sais, te mentant à toi-même
Tes griffes et ton pelage mettent en garde mon corps blême
Et moi, le simple homme, vivant la tragédie
De ne pouvoir connaître les tournants d’une éphémère vie
S’il faut briser les murs pour qu'ils s'effondrent
Traquons l'animal, blessé il saura me répondre
Sous un lit de feuilles je pose une trappe bien cachée
Et piégé, de ton corps s’échappe aucune pensée
Et je me rends compte de mon erreur fatale
Je contemple ma mort; mes entrailles fumantes
En cette bête qui agonise et s'efface
Elle sourit vers moi, constatant ma chute lente
Je pars maintenant, qu’importe la honte
Laissons tout derrière, tant la vie et le nom
Derrière moi, cadavre de ce que j'ai omis
De laisser vivre, tant l'ivresse m'oublie
Et oui, je le sais, je me ment à moi-même
Étant unique et croyant, j’ai tout pour vivre à jamais
Quand arrivent d'un coup, griffes, poils et pelages en scène
Quand on ne peut rien capter du haut de toute notre haleine
J’ai tout laissé derrière, trépas, est-ce que tu es là?
Moi je crois au destin, lui seul m’a fait changé trop de fois
Et maintenant partons, laissant la mort à chaque endroit
Pour ne pas devenir moi-même le repas, le repas
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5. |
Silence
03:27
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6. |
Pris au dépourvu
05:56
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Je sais ben que t’est là; c'est facile à voir
Ah pis reste donc seule, oublie-moi
Ça serait pas le temps de me faire accroire
T’es la bonne? J’te créerai pas!
Sur le pouce ou mieux, sur le bras
Le voyage et les passes-droits
On fait tout sans penser avant
C’est si accidentellement tentant
J’ai pas peur que ça empire
Ou de même penser perdre tout,
J'ai pu cœur à me sentir
Pris au dépourvu quand
Je deviens le con qui juste s'en fout
Okanagan et aucune idée
De pourquoi tu traîne ici, l’été
Un truc pour perdre qui tu es?
Je réponds non, l’air embêté
Je regarde sans cesse
Dans le feu, une question en tête :
Toi, qu’est-ce que tu me dirais
Si j’étais rien qu’un fou?
Si j’étais rien qu’un fou...
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7. |
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Qu’est-ce que tu me dirais
Si j’étais rien qu’un fou?
Où ce qu'on en serait sans regret
En retrait, entre nous?
À bien voir vrai
J'ai tu le choix sur vraiment tout?
Je sais pu ce que je fais
Peux tu juste me dire t’es où
Qu'est-ce que tu me dirais
Sans le vrai pourquoi tout autour?
Croire que ce serait mieux sans toi
Sans m'y perdre à mon tour?
Je croirai ma chance et j'aurai
Même foi en tout;
Tu m'as regardé, tu m’as dit
J'ai besoin de toi, c'est juste fou
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8. |
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Y’a tant d’histoires
Qu’on oublie ou qu’on veut revoir
La mienne s'avère être celle
Où l'ouest m'amène à voir
Comment se fond le noir
Quand je me lève sous ton regard
L’automne dans quatre semaines
Et demain l’est, au revoir
Et je retiens une certaine extase
De peur de la voir miroiter moins fort
Je suis face à la glace et l’autre bord,
J’ai un air de victoire
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9. |
Où est passé le monde
04:51
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Arrête-moi ça, arrête-moi ça, ma belle!
Ça vas finir par nous tuer
Prends-en toi pu à toi, prends-en toi pu à moi
Dis-moi juste pourquoi on continue de marcher
Chu pu capable, j’t’à boutte, le soleil est couché
La nuit est belle mais faudrait peut être en profiter
Tu sais le genre de choses qui donne raison à ceux
Qui nous trouvent cons, mais nous regardent d'un air envieux
Tu vas voir, une fois revenu à maison
Les gens d’autour vont m’admirer pour de bon
Je serai pas de ceux qui pensent juste à leur fric
Je serai pas le moron qui se dit que le monde, c'est pathétique
On oublie souvent ce qui compte le plus pour nous
J'te jure, tu comptes mais lâche-moi avec tes idées floues
La nuit est faite pour nous faudrait se grinder à terre
Tes excursions nocturnes me tapent sur les nerfs
Comme le gars du Lac exilé ici
Pour qui "nationalisme", c'est comme avoir dit "Oui" – Oh…oui madame
Pis si on se pogne, eux autres se pognent le beigne
Ça chiale sur toute, pis à onze heure c’est pu debout
À soir, je vais pas me mobiliser
J’vas rien défendre, j’va rien juger!
Tu parles le temps d’oublier tes envies
Tu rages le soir, déçue du temps qui te fuit
Tes jambes brûlantes, ton regard en fronde:
Pas un chat ni une ombre, y’est passé où, le monde?
Fait des vœux ma chère: demain, c’est le grand jour
L’appart’ est grand, pis j’ai bien hâte que tu fasses le tour
Si on pouvait juste crisser notre camp et vite
Tu veux me parler? Ok, mais pas icitte
Rêver d’une utopie comme je la voie
Un monde où règnent en chefs nuls autres que toi et moi
Mais là, je l’ai fait le tour de Vancouver
Je suis tanné, si tu veux, on reviendra prendre de l’air
Y'a le buzzé là-bas, celui de Trois-Rivière,
Qui trippe sur Primus, pis qui quête sa bière
Vas donc prendre de son air, si cette ère non-salutaire
Te laisse amère
Pis si on se pogne, eux autres se pognent le beigne
Ça chiale encore mais ça crie pas ben fort!
Et j'pense pas que c'est parti pour changer:
J’vas rien défendre, j’vas m’écraser!
Tu parles le temps d’oublier tes envies
Tu rages le soir, déçue du temps qui te fuit
Tes jambes brûlantes, ton regard en fronde:
Pas un chat ni une ombre, y’est passé où, le monde?
T’as raison, Tom! Tu te poses trop de questions
Pour tes chums, sa passe, mais pour moi, sa casse?
Sois pas surpris quand je te dis que ça me fait chier
On en a toute sur le dos, tant que c'est pour soi
Je voulais être avec toi, pis t'as tout gâché
Peux-tu penser à quelque chose d'autre chose qu’à toi
Ou à tes frères en dedans jusqu'en janvier
Quand le mal est fait, le temps fait le reste en dernier
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10. |
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En dedans, quelque part
Tombent, hauts et forts
Sons qui ne sont plus en moi, mais c’est moi
Qui les appelle
Moi qui les voit, mais d’où ça prend ses ailes?
C'est trop de peine à garder;
Ça retourne toujours d’où c'est né, d’où c'est né
Ici, mœurs et âmes se volent le ciel
C’est tu si fou si c’est toujours en veille?
Dès que j’en sors c’est du pareil au même
Tombant des nuées à tant apprivoiser
Ces voix qui se chantent, voix qui se hantent
En sol en mi, seules a minuit
Si bien cachées qu'on perçoit l'étreinte embrasée dès
Qu’on créée
Mais on dirait qu’oublier
C’est de laisser entrer
Oublier comment ces choses restent loin en moi
Espérer voir se coucher tôt nuées cachant l'émoi
De ces abysses ou vivent ces Siclonès en devenir;
Ces idées, ces idées enfreintes devenant embrumées
Autant ce qu’on voudrait garder que ce qu’on veut oublier
Et j’y repenserai en espérant que si tôt, si tard,
Je finirai par me coucher avant d'être mort
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11. |
Histoire d'un figurant
05:28
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Je ne suis plus le même
Je ne suis plus le même
Non, je ne crois plus en Dieu, non
De pouvoir rêver au monde
Où tous les gens sont comme moi :
Dans leur coin un instant,
Devenant parfois un passant
Qui est en mouvement
En mouvement bien sûr, c’est facile,
Monotone et tentant
T’es arrivée un matin
Sourire au visage
Éclatant
Mais reste pas comme ça et dis-moi ce qui a
Je serai toujours impatient
Et tu sais
Comment j’aimerais que ce soit
Le téléphone sonne tout le temps mais c’est jamais toi
Tourner cent fois
Autour de quoi?
Ce qui nous rend vivant;
S'évader souvent!
Et tu y es pour de quoi
Oh oh…yeah!
Comme si la vie peux être mieux...
À force de frappe,
Dans un an ou deux
Je pourrais gravir au delà de mes yeux
Oh oh…yeah!
Comment on doit faire,
Comment on peux croire?
Voir d’avance?
L'œil trop avare,
D'avoir cette raison sans égard?
T’es arrivée un matin
Sourire au visage
Mi-présent
Mais reste pas comme ça et dis-moi ce qui a
Je serai toujours impatient
Et tu le sais
Asteur que l’argent rentre un peu
Ma cut sur le bail sera plus grande
c’t’année inquiète-toi pas
Tourner cent fois
Autour de quoi?
Ce qui nous rend vivant;
S'évader souvent!
Je ne suis plus le même
Je ne suis plus le même
Non, je ne crois plus en Dieu, non
De vouloir rêver au monde
Où les gens ne pensent qu'à moi
Dans mon coin un instant,
Sûrement trop souvent passant
C'est là mon histoire,
Celle d'un figurant
Qu'on aura vu qu'un court instant
T’es arrivée un matin
Sourire au visage
Menaçant
Mais reste pas comme ça et dis-moi ce qui a
Je serai toujours impatient
Et tu le sais
Tu me dis que la vie veut de moi
Avec un ton d'humour
Mais pourtant, je comprends pas
Je comprends pas
Je comprends pas
Tourner cent fois
Autour de quoi?
Ce qui nous rend vivant;
S'évader souvent!
Et tu y es pour de quoi
Et tu y es pour de quoi
Et tu y es pour de quoi
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12. |
Épilogue
03:58
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