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L'ouest de gauche

by Laurensky

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1.
Buzz 05:00
Tout autour est flou et je deviens fou Tout autour est flou et je deviens fou Hey, les gars, c’est peut être pas une bonne idée!... Parce que tout autour est flou et je deviens fou Sans vouloir me soucier, trop souvent sans de vrais ennuis Sans jamais vouloir sentir cette envie Saisi et raidi, au moins avec eux, j’oublie les plis Mon mépris; ceux qui me nient s’enfuit Et j'y perds l'intérêt en vain Mes sens deviennent plus lointains Fuir comme tout ça ici, Se sentir à moitié assouvi Droitiste en tête, assoiffé d’un but Quand je vois des gens qui semblent sans vue Et entre quatre fers mes frères, reclus Oublient que leurs paroles ne parlent plus Tout autour est fou et pour moi, c’est doux Tout autour est fou et pour moi, c’est doux Et maintenant, les gars, je vous comprends mieux Parce que tout autour est fou et pour moi, c’est doux J’apprendrais la guit, espérant devenir bon Mais la patience me prend de court et ça devient long Saisi et raidi, le temps d’un buzz, j’oublie les plis Mon mécontentement envers moi reste ici Est-ce mieux de garder le silence Faire preuve d’ignorance Ou de montrer son absence Même si on fait acte de présence Gauchistes, bien sûr, bombardés de doutes Qui me mêlent même si je me perds seul à toute Tom, mon Tom, écoutes-toi et oublie
2.
J’ai pas la certitude que je regarde du bon bord Et l'impression d'être prêt à quitter le confort Je revois un changement, le bruit ambiant me l’a fait savoir L'avenir ne va ni rêver ni voir si demain, je pars Je repousse le noir et j'y revois soudain les yeux Qui me disaient "deviens ce que tu veux être ou encore mieux" "Allez-file au loin, part en appart, bouge-toi donc le cul" J'ai foutu le camp sans trop savoir c’était quoi le but De virer autonome? Dès maintenant? Pour de vrai, décoller? Le party me sied mais l'appart, c'est encore trop plate pour moi Bye bye l’Est je reviendrai quand tu m’auras oublié Je t’hais pas mais à soir, je veux voir ce qu’il y a de l’autre bord
3.
Deux trois routes que je vois si bien Du sable, la vallée; le BC qui se pointe au loin Le trash des roches et une odeur de rien Y’a pu rien qui sent rien quand tes rêves, c’est pu les tiens Qu’est ce qu’on voit là? Une vallée sans fond Le temps de m'y faire je regarde un peu plus loin mais sans raison J’avais voulu partir, j’en avais de besoin Mal de voyage, qui me force à pousser tout à demain Ça sert à rien de revenir Profite de la vue Si l’Ouest t’effraie ou pire Reviens quand de l’argent, t’en auras pu C’est troublant, j'y vois plus trop clairement Ça circule bien ici, les gens te parlent gentiment On reste pourtant tellement différent Une idéologie s'étoffe et fait tourner le vent À bien y penser c'est même pas un mal C'est juste le trou dans ma tête qui migre vers une autre morale Je m’expatrie man, c’est toujours ma faute Je chasse une partie de moi-même qui se prend pour une autre Cet animal venu de nulle part, Imaginaire; un vrai brouillard Moi qui voulait juste revoir Celle qui m'avait fait savoir "Que ça sert à rien de partir; Tu m'oublie pu Si l’Est t’effraie ou pire Lâche tes trips, c’est peut être pas ta vertu"
4.
Le Siclonès 09:08
Silence, je me joue de tout Je tue ceux qui m'effacent; Qui portent regard, balayant les fables Rêve éveillé; je pars sans crier gare Je prends un recul, regardant de plus près Voyant la bête qui m'effraie L'approche prouve la distance offrant Le peu de sens qui meurt au rapprochement Siclonès, donne-moi un signe Arrête-moi car je crois te juger sans en être digne Crois-tu être honnête, ne pouvant parler et rire? Ou souffrir le vide, n'en voyant que le pire? Tu ne le sais, te mentant à toi-même Tes griffes et ton pelage mettent en garde mon corps blême Et moi, le simple homme, vivant la tragédie De ne pouvoir connaître les tournants d’une éphémère vie S’il faut briser les murs pour qu'ils s'effondrent Traquons l'animal, blessé il saura me répondre Sous un lit de feuilles je pose une trappe bien cachée Et piégé, de ton corps s’échappe aucune pensée Et je me rends compte de mon erreur fatale Je contemple ma mort; mes entrailles fumantes En cette bête qui agonise et s'efface Elle sourit vers moi, constatant ma chute lente Je pars maintenant, qu’importe la honte Laissons tout derrière, tant la vie et le nom Derrière moi, cadavre de ce que j'ai omis De laisser vivre, tant l'ivresse m'oublie Et oui, je le sais, je me ment à moi-même Étant unique et croyant, j’ai tout pour vivre à jamais Quand arrivent d'un coup, griffes, poils et pelages en scène Quand on ne peut rien capter du haut de toute notre haleine J’ai tout laissé derrière, trépas, est-ce que tu es là? Moi je crois au destin, lui seul m’a fait changé trop de fois Et maintenant partons, laissant la mort à chaque endroit Pour ne pas devenir moi-même le repas, le repas
5.
Silence 03:27
6.
Je sais ben que t’est là; c'est facile à voir Ah pis reste donc seule, oublie-moi Ça serait pas le temps de me faire accroire T’es la bonne? J’te créerai pas! Sur le pouce ou mieux, sur le bras Le voyage et les passes-droits On fait tout sans penser avant C’est si accidentellement tentant J’ai pas peur que ça empire Ou de même penser perdre tout, J'ai pu cœur à me sentir Pris au dépourvu quand Je deviens le con qui juste s'en fout Okanagan et aucune idée De pourquoi tu traîne ici, l’été Un truc pour perdre qui tu es? Je réponds non, l’air embêté Je regarde sans cesse Dans le feu, une question en tête : Toi, qu’est-ce que tu me dirais Si j’étais rien qu’un fou? Si j’étais rien qu’un fou...
7.
Qu’est-ce que tu me dirais Si j’étais rien qu’un fou? Où ce qu'on en serait sans regret En retrait, entre nous? À bien voir vrai J'ai tu le choix sur vraiment tout? Je sais pu ce que je fais Peux tu juste me dire t’es où Qu'est-ce que tu me dirais Sans le vrai pourquoi tout autour? Croire que ce serait mieux sans toi Sans m'y perdre à mon tour? Je croirai ma chance et j'aurai Même foi en tout; Tu m'as regardé, tu m’as dit J'ai besoin de toi, c'est juste fou
8.
Y’a tant d’histoires Qu’on oublie ou qu’on veut revoir La mienne s'avère être celle Où l'ouest m'amène à voir Comment se fond le noir Quand je me lève sous ton regard L’automne dans quatre semaines Et demain l’est, au revoir Et je retiens une certaine extase De peur de la voir miroiter moins fort Je suis face à la glace et l’autre bord, J’ai un air de victoire
9.
Arrête-moi ça, arrête-moi ça, ma belle! Ça vas finir par nous tuer Prends-en toi pu à toi, prends-en toi pu à moi Dis-moi juste pourquoi on continue de marcher Chu pu capable, j’t’à boutte, le soleil est couché La nuit est belle mais faudrait peut être en profiter Tu sais le genre de choses qui donne raison à ceux Qui nous trouvent cons, mais nous regardent d'un air envieux Tu vas voir, une fois revenu à maison Les gens d’autour vont m’admirer pour de bon Je serai pas de ceux qui pensent juste à leur fric Je serai pas le moron qui se dit que le monde, c'est pathétique On oublie souvent ce qui compte le plus pour nous J'te jure, tu comptes mais lâche-moi avec tes idées floues La nuit est faite pour nous faudrait se grinder à terre Tes excursions nocturnes me tapent sur les nerfs Comme le gars du Lac exilé ici Pour qui "nationalisme", c'est comme avoir dit "Oui" – Oh…oui madame Pis si on se pogne, eux autres se pognent le beigne Ça chiale sur toute, pis à onze heure c’est pu debout À soir, je vais pas me mobiliser J’vas rien défendre, j’va rien juger! Tu parles le temps d’oublier tes envies Tu rages le soir, déçue du temps qui te fuit Tes jambes brûlantes, ton regard en fronde: Pas un chat ni une ombre, y’est passé où, le monde? Fait des vœux ma chère: demain, c’est le grand jour L’appart’ est grand, pis j’ai bien hâte que tu fasses le tour Si on pouvait juste crisser notre camp et vite Tu veux me parler? Ok, mais pas icitte Rêver d’une utopie comme je la voie Un monde où règnent en chefs nuls autres que toi et moi Mais là, je l’ai fait le tour de Vancouver Je suis tanné, si tu veux, on reviendra prendre de l’air Y'a le buzzé là-bas, celui de Trois-Rivière, Qui trippe sur Primus, pis qui quête sa bière Vas donc prendre de son air, si cette ère non-salutaire Te laisse amère Pis si on se pogne, eux autres se pognent le beigne Ça chiale encore mais ça crie pas ben fort! Et j'pense pas que c'est parti pour changer: J’vas rien défendre, j’vas m’écraser! Tu parles le temps d’oublier tes envies Tu rages le soir, déçue du temps qui te fuit Tes jambes brûlantes, ton regard en fronde: Pas un chat ni une ombre, y’est passé où, le monde? T’as raison, Tom! Tu te poses trop de questions Pour tes chums, sa passe, mais pour moi, sa casse? Sois pas surpris quand je te dis que ça me fait chier On en a toute sur le dos, tant que c'est pour soi Je voulais être avec toi, pis t'as tout gâché Peux-tu penser à quelque chose d'autre chose qu’à toi Ou à tes frères en dedans jusqu'en janvier Quand le mal est fait, le temps fait le reste en dernier
10.
En dedans, quelque part Tombent, hauts et forts Sons qui ne sont plus en moi, mais c’est moi Qui les appelle Moi qui les voit, mais d’où ça prend ses ailes? C'est trop de peine à garder; Ça retourne toujours d’où c'est né, d’où c'est né Ici, mœurs et âmes se volent le ciel C’est tu si fou si c’est toujours en veille? Dès que j’en sors c’est du pareil au même Tombant des nuées à tant apprivoiser Ces voix qui se chantent, voix qui se hantent En sol en mi, seules a minuit Si bien cachées qu'on perçoit l'étreinte embrasée dès Qu’on créée Mais on dirait qu’oublier C’est de laisser entrer Oublier comment ces choses restent loin en moi Espérer voir se coucher tôt nuées cachant l'émoi De ces abysses ou vivent ces Siclonès en devenir; Ces idées, ces idées enfreintes devenant embrumées Autant ce qu’on voudrait garder que ce qu’on veut oublier Et j’y repenserai en espérant que si tôt, si tard, Je finirai par me coucher avant d'être mort
11.
Je ne suis plus le même Je ne suis plus le même Non, je ne crois plus en Dieu, non De pouvoir rêver au monde Où tous les gens sont comme moi : Dans leur coin un instant, Devenant parfois un passant Qui est en mouvement En mouvement bien sûr, c’est facile, Monotone et tentant T’es arrivée un matin Sourire au visage Éclatant Mais reste pas comme ça et dis-moi ce qui a Je serai toujours impatient Et tu sais Comment j’aimerais que ce soit Le téléphone sonne tout le temps mais c’est jamais toi Tourner cent fois Autour de quoi? Ce qui nous rend vivant; S'évader souvent! Et tu y es pour de quoi Oh oh…yeah! Comme si la vie peux être mieux... À force de frappe, Dans un an ou deux Je pourrais gravir au delà de mes yeux Oh oh…yeah! Comment on doit faire, Comment on peux croire? Voir d’avance? L'œil trop avare, D'avoir cette raison sans égard? T’es arrivée un matin Sourire au visage Mi-présent Mais reste pas comme ça et dis-moi ce qui a Je serai toujours impatient Et tu le sais Asteur que l’argent rentre un peu Ma cut sur le bail sera plus grande c’t’année inquiète-toi pas Tourner cent fois Autour de quoi? Ce qui nous rend vivant; S'évader souvent! Je ne suis plus le même Je ne suis plus le même Non, je ne crois plus en Dieu, non De vouloir rêver au monde Où les gens ne pensent qu'à moi Dans mon coin un instant, Sûrement trop souvent passant C'est là mon histoire, Celle d'un figurant Qu'on aura vu qu'un court instant T’es arrivée un matin Sourire au visage Menaçant Mais reste pas comme ça et dis-moi ce qui a Je serai toujours impatient Et tu le sais Tu me dis que la vie veut de moi Avec un ton d'humour Mais pourtant, je comprends pas Je comprends pas Je comprends pas Tourner cent fois Autour de quoi? Ce qui nous rend vivant; S'évader souvent! Et tu y es pour de quoi Et tu y es pour de quoi Et tu y es pour de quoi
12.
Épilogue 03:58

about

L'ouest de gauche est un opéra rock racontant l'histoire de Tom, un jeune homme perdu dans ses pensées et dans la vie en général. À travers cet album qui s'écoute comme un voyage musical, on suit les aventures du personnage, en constante auto-introspection et ce, avant, pendant et après son voyage dans l'ouest canadien. Cette expérience changera à jamais ses opinions, tant politiques que sociologiques.

credits

released June 3, 2014

Back Vocals: Laurence Turcotte-Fraser
Violons: Charles-Étienne Ménard
Hautbois: Léo Zaffran
Percussions additionnelles: Nikki Guevremont Fortin

Preneur de son/Perchiste: Pascal Plante

Avec les voix de:

Pierre-Louis Renaud
Roch Aubert
Jean Drolet
Olivier Chauvin
Marie L'Écuyer
Maxime Jacques
Laurence Turcotte-Fraser
François-Xavier M. Jodoin
Gabriel Fortier
Alexandre Lupien Bédard
Eve Van Der Meerschen
Dominique Pitre
David Savoie Horman
Sébastien Millet
Alexandre Fortier
Francis Hébert
Marie-Christine Harvey
Emmanuel Bourgelas

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Laurensky Montreal, Québec

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